International

Le CNRS est un acteur majeur de la science menée à l'échelle mondiale. Les laboratoires du CNRS collaborent avec les meilleures équipes internationales et, chaque année, des chercheur·euse·s de haut niveau, venu·e·s de l'étranger, sont accueilli·e·s en France, pour des séjours d'une durée allant de quelques jours à plusieurs mois. Réciproquement, des chercheur·euse·s du territoire national bénéficient de différents dispositifs pour fertiliser leurs recherches au contact de leurs homologues de tous les pays. Aller vers plus d’ouverture internationale est un objectif majeur du CNRS et pour se faire il s'appuie sur les 220 laboratoires localisés hors de France et exploite avantageusement les partenariats noués avec les Universités d'excellence.

Les sites Universitaires de Lille, Amiens, Lens, Valenciennes, Wimereux ou encore Compiègne proposent des dispositifs et un environnement propices au développement d'axes de recherche au plan international sur des thématiques telles que le transport terrestre, les technologies de la santé, les éco-procédés ou encore l'intelligence artificielle.

Des dispositifs nationaux fortement déployés dans les Hauts-de-France

Niveau d’excellence, capacité à s’engager sur le long terme, qualité et densité de ses réseaux, organisation permettant le pilotage de grands projets et équipements, sont autant de caractéristiques qui fond du CNRS un partenaire de choix pour les partenaires à l’international. Pour répondre au mieux aux attentes des laboratoires, le CNRS s'est doté de dispositifs favorisant et facilitant le développement de collaborations avec des partenaires étrangers.

Le potentiel scientifique de la circonscription des Hauts-de-France s’illustre par un réseau très dense de coopérations internationales dans le monde entier et, en particulier, en Europe du Nord. Plusieurs projets majeurs associent le CNRS à ses partenaires :

  • 1 site miroir d'International Research Lab (IRL) CNRS avec les Universités de Tokyo (LIMMS sur les microsystèmes, la mécatronique et les bioMEMS dans le cadre de SMMiL-E1 )
  • International Research Programmes (IRP) CNRS avec les Universités de Londres (IRP en Métabolisme Intégratif entre l'Imperial College de Londres et le CNRS), de Rome (PSND sur le stress prénatal et les maladies neurodégénératives) ; de Moscou (LICS sur les phénomènes critiques et supercritiques en électronique fonctionnelle, acoustique et fluidique) ; de Sapporo (CAT&P4BIO sur la catalyse et la conversion de la biomasse) ; de Fukushima et Kyoto (HPRD sur la protection humaine et les réponses au désastre) ; avec des instituts indiens de recherche sur la santé (SIGID sur l’immunologie et la génétique des maladies infectieuses) ; avec le National Chemical Laboratory de Puna en Inde ( CATSEC sur la catalyse en chimie verte), avec l'université libanaise (ADONIS sur les Approches de Diagnostic et de cONtrôle Intelligent des Systèmes)
  • International Research Network (IRN) avec avec la Japanese Society for promotion of science (iG-CORE autour de l’étude des sucres complexes dans le domaine de la biologie ) et avec des laboratoires situés en Allemagne, Espagne, Hollande, Italie, Maroc, Royaume-Uni (PHEDRA-Pour une Histoire Européenne du DRoit des Affaires)
  • 11 International Emerging Actions (IEA) avec des partenaires de divers pays (USA, Japon, Brésil, Russie, etc.)

Ce tissu de coopérations internationales est conforté par des collaborations développées par d’autres organismes nationaux (Inria, Inserm, etc.) et des réseaux de formations innovantes destinés aux jeunes chercheurs, tels que les ITN (International Training Network) du volet MSCA (Marie Skłodowska Curie Actions) du pilier « Excellence Scientifique » du programme Horizon 2020.

  • 1Seeding Microsystems in Medicine in Lille - European-Japanese Technologies against Cancer.

Une dynamique de sites tournée vers l’international

Les différents sites scientifiques de la circonscription des Hauts-de-France développent des stratégies à vocation internationale qui entrent en synergie avec les dispositifs mis en œuvre par le CNRS.

Quelques exemples d'actions en faveur des coopérations internationales

  • L'I-SITE ULNE, préfigurant l'Etablissement expérimental Université de Lille Nord-Europe, déploie une stratégie de développement de partenariats internationaux. Pour exemple, le programme doctoral PEARL (Programme for EArly-stage Researchers in Lille) porté est cofinancé par les actions Marie Curie COFUND dans le cadre du programme H2020 de la Commission Européenne. Il finance le recrutement de 30 doctorants qui travaillent sur des sujets de recherché interdisciplinaires en lien avec les thématiques scientifiques prioritaires de l’I-SITE ULNE. Les doctorant.e.s doivent répondre aux règles de mobilité de la Commission Européenne
  • Depuis 2017, l'Université Picardie Jules Verne, l'Université d'Artois et l'Université du Littoral Côte d'Opale, associées au sein de l'alliance A2U, ont lancé un appel à projets à destination de leurs laboratoires. Cet appel à projets a pour objectif de favoriser des synergies et des réponses communes aux appels d’offres européens et internationaux
  • L’Université Polytechnique Hauts-de-France déploie une politique internationale avec, au-delà de la participation à la construction de l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, via notamment le programme communautaire ERASMUS+, et la coopération transfrontalière, des priorités géographiques sont affichées vers l’Afrique francophone du Nord et de l'Ouest, le Brésil, le Canada et l'Asie du Sud-Est

Coup de projecteur sur les projets européens

Découvrez les projets européens soutenus par la Délégation Hauts-de-France.

ERC

ARTISTIC

ERC ArtisticLe projet ARTISTIC porté par Alejandro FRANCO, enseignant-chercheur en électrochimie, intitulé « Advanced and Reusable Theory for the In Silico- optimization of composite electrode fabrication processes for rechargeable battery Technologies with Innovative Chemistries » vise à développer un nouveau modèle théorique permettant de rationaliser la fabrication des batteries Li-ion et ainsi accélérer l’intégration de nouveaux matériaux en vue d’augmenter leur densité d’énergie massique et volumique.

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BYOFIT

La sélection naturelle est un pilier de la biologie évolutive, mais les facteurs qui déterminent son efficacité sont encore mal compris. Un facteur proposé est le niveau de ploïdie d'un organisme : l'efficacité de la sélection devrait être réduite chez les organismes diploïdes par rapport aux haploïdes, car l'effet d'une mutation peut être masqué par la copie ancestrale se trouvant sur le chromosome homologue chez un organisme diploïde. Dans ce projet, Christelle FRAISSE du laboratoire EEP propose d'utiliser un groupe de plantes peu étudié, les bryophytes, afin de mieux comprendre ces processus. Leur cycle de vie est caractérisé par l'alternance d'une longue phase haploïde et d'une courte phase diploïde. Les deux phases étant macroscopiques, il est possible de comparer l'efficacité de la sélection aux deux niveaux de ploïdie, et d'en déduire comment la ploïdie affecte l'efficacité de la sélection adaptative, purificatrice, et contre les hybrides. Ce projet vise plus largement à améliorer notre compréhension de l'adaptation et de la spéciation.

EMERGEN TOPO

ERC Emergen TopoLauréat de l’ERC Consolidator Grant, Alberto AMO, chargé de recherche au CNRS au sein du laboratoire PhLAM (CNRS / Université de Lille), s’est vu octroyer une subvention de près de 2 millions d’euros pour le projet de recherche « EMERGEN TOPO » visant à mettre en évidence de nouvelles propriétés de transport de la lumière au sein de puces photoniques et de réseaux de fibres optiques.

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IONOS

ERC IonosLe projet porté par Fabien ALIBART, chercheur en sciences des matériaux, intitulé « An ionoelectronic neuromorphic interface for communication with living systems » dans le cadre de sa bourse ERC vise au développement d’outils numériques pour mieux sonder, stimuler et enregistrer les signaux du cerveau. Grâce à une approche bioinspirée, ses travaux vont notamment permettre l’optimisation de l’en­registrement des signaux électriques basée sur des mécanismes d’apprentissage pour un stockage « intelligent » des données. Fabien ALIBART s’est vu octroyer une subvention d’ 1 898 520 € pour le projet de recherche « IONOS ».

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MultiphysMicroCaps

ERC Multiphys microcapsLe projet MultiphysMicroCaps porte sur la thématique de l’encapsulation à l’aide de microcapsules déformables, constituées d’une membrane protégeant.

Les microcapsules offrent un énorme potentiel dans le monde de l’ingénierie des procédés. Elles sont à la source d’applications innovantes dans de nombreux domaines, tels les biotechnologies, la pharmacologie, le stockage d’énergie et l’industrie alimentaire. Par exemple, dans le domaine de la santé, des microcapsules permettent de libérer lentement (parfois même pendant 6 mois) une quantité précise de médicament dans l’organisme.

Cependant, aucune plateforme expérimentale n’existe pour tester globalement leur comportement et des phénomènes importants comme leur rupture ont à peine été étudiés ou modélisés : tel est l’objet du projet ERC qu'Anne-Virginie SALSAC, chercheuse en biomécanique des fluides, a obtenu, et qui s’intitule « Multiphysics study of the dynamics, resistance and delivery potential of deformable Micro-Capsules ».

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POSEIDON

L'intérêt croissant pour les énergies marines renouvelables et les activités humaines liées aux océans sont les principales causes d'une augmentation alarmante du niveau de bruit dans les océans et les mers. Néanmoins, les performances des systèmes d'atténuation du bruit sous-marin sont depuis longtemps et encore maintenant limitées par le fait que la dissipation est intrinsèquement faible à l'échelle sub-longueur d'onde. A l’heure actuelle, il n’existe pas de solution efficace pour atténuer les ondes sous-marines sur des plages de fréquences basses et larges bandes.

Le projet POSEIDON, porté par Marco MINIACI, de l'IEMN vise à rattraper ce retard scientifique et technologique en développant une nouvelle classe de métamatériaux permettant une réflectivité et absorption des ondes sans précédent sur des larges plages de fréquences sub-longueur d’onde. Le projet explorera la relation intime entre la microstructure et les propriétés vibrationnelles macroscopiques d'un métamatériau multi-échelle immergé dans un fluide lourd, en espérant pouvoir s’inspirer de solutions naturelles déjà optimisées pour un tel objectif.

FET OPEN

BOHEME

L’objectif ambitieux de BOHEME, porté par Marco MINIACI de l'IEMN, est de concevoir et de réaliser une nouvelle classe de métamatériaux mécaniques bioinspirés pour de nouveaux outils applicatifs dans divers domaines technologiques. 

Les métamatériaux présentent des propriétés vibratoires exotiques. Actuellement les critères de conception universellement valides font actuellement défaut, et leur efficacité est actuellement limitée. BOHEME part d’une hypothèse novatrice, de plus en plus étayée par des preuves expérimentales, que le principe de fonctionnement des métamatériaux est déjà exploité dans la Nature et que, par l’évolution, cela a donné lieu à des conceptions optimisées pour l’amortissement des impacts. Grâce à cette approche disruptive, BOHEME fournira un pipeline pour le développement technologique d’une nouvelle classe de métamatériaux bioinspirés dans des secteurs applicatifs innovants sur diverses échelles de longueur d’onde, des essais non destructifs, à la réduction du bruit, à faiblecontrôle des vibrations de fréquence (y compris sismique), à la protection côtière ou à la récolte d’énergie à partir des vagues océaniques.

FuturoLeaf

Le projet FuturoLEAF, porté par Karsten HAUPT du GEC, envisage d’exploiter le savoir-faire en matière de nanocellulose et de biologie cellulaire pour révolutionner le domaine de la biotechnologie des algues industrielles. FuturoLEAF présente des biocatalyseurs à base d’algues avec une architecture fonctionnelle formulée à partir de blocs de construction en nanocellulose et conçue sur les principes de l’anatomie et de la fonction des feuilles végétales. La connaissance de la science des matériaux bio-basés et de la photosynthèse sera intégrée aux pour concevoir la nouvelle technologie efficace dans la capture du CO2 et la production de biocarburants solaires et de produits chimiques. L’architecture FuturoLEAF sera testée dans un environnement changeant dans un photobioréacteur à haute densité de cellules fixe, conçu pour simuler le comportement de la centrale avec un environnement de production d’interphase gaz-liquide.

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Interreg

FabricAr3v

FabricAr3v, porté par Jean-François WITZ  du LaMcube est un projet Interreg (France - Wallonie - Vlaanderen) dédié à la Fabrication Additive Métallique (FAM), un secteur en très forte croissance. 

L'objectif du projet est de développer un procédé dont l’investissement global est inférieur à 30k€, le rendant accessible aux TPE/PME et aux FabLabs. Pour passer du prototypage rapide à la fabrication additive, il faut être en mesure de prévoir les défauts dans les pièces et de maîtriser le procédé afin de prévoir les performances mécaniques des pièces produites. FabricAr3v répond à cette problématique par la conception d'un procédé « low-cost » ainsi que le développement et la validation des outils de simulation dédiés. Les compétences à mettre en œuvre sont variées, aussi la constitution d’un consortium transfrontalier est absolument nécessaire. Grâce à l’association avec Sirris, il est comparé aux procédés industriels existants. L’expertise du CRITT-MDTS sur le MIM (Metal Injection Molding) permet de l’adapter à l’impression 3D. Enfin, des outils de dimensionnement des pièces qui sont adaptés aux procédés seront créés par la collaboration entre le CNRS, Centrale Lille et Cenaero. Une plate-forme de formation autour de cette technologie est par ailleurs développée. Toutefois, l’arrivée de machines permettant de copier à bas coût n’importe quelle structure métallique entraînera probablement une remise en cause de la propriété intellectuelle et industrielle. Il faut alors investiguer les modèles de protection compatibles avec cette évolution. Le projet bénéficie de l’expertise de l’Université de Mons, de l’Université de Lille et du CNRS. 

Lire le communiqué de presse 

TERAFOOD

Le projet TERAFOOD, emmené par Matthias Vanwolleghem de l'IEMN, développe un capteur compact et bon marché qui peut être utilisé dans des emballages de nourriture afin d’en contrôler la qualité et ainsi réduire les déchets.

L’objectif est de contrôler la qualité d’emballages individuels, à tout moment du processus. Ce projet aura un impact déterminant sur l’économie de la région transfrontalière en proposant une solution permettant de réduire le problème de la détérioration des aliments et des déchets alimentaires dans l’industrie alimentaire, un secteur créateur de richesses dans la région.

Plus d'informations sur TERAFOOD

Marie Sklodowska Curie Actions

DESTINY

 Projet DestinyPorté par Christian MASQUELIER du LRCS et coordonné par le CNRS, le projet DESTINY – pour Doctorate programme on Emerging battery Storage Technologies INspiring Young Scientists – est lauréat de l’appel PhD COFUND 2019 du programme Marie Curie d’Horizon 2020. 

Concrètement, plus de 4 M€ seront versés par l’Europe à DESTINY pour cofinancer 50 doctorants sur des projets autour des batteries (matériaux innovants, smart batteries, fonctionnalités, applications vers l’industrie). Quarante institutions issues de l’Institut de recherche européenne ALISTORE‑ERI sont partenaires dans le cadre de DESTINY. Le projet DESTINY s’inscrit dans la continuité scientifique du projet européen BATTERY2030+.

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Lire l'interview de Christian Masquelier

H2020 Pilier 3

IMPRESSIVE

L’objectif principal d’IMPRESSIVE, porté par Frédéric SAUVAGE du LRCS, est de développer des cellules photovoltaïques transparentes. Pour atteindre cet objectif révolutionnaire, l’approche est basée sur une cellule solaire hybride tandem UV-pérovskite et une cellule solaire NIR-dye-sensitized. Cette technologie innovante, basée sur un brevet sous-déposé et une récente percée dans les absorbeurs de perovskite, devrait atteindre les objectifs de transparence complète et 14% d’efficacité de conversion de puissance avec une durée de vie de plus de 25 ans.

La Participation du CNRS au Joli Mois de l'Europe 2022

Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne et du Joli Mois de l’Europe 2022, le CNRS Hauts-de-France s'est associé à la Région Hauts-de-France en mettant en avant pendant tout le mois de mai des grands projets de recherche européens, portés par les chercheuses et chercheurs du territoire, qui répondent aux grands défis de notre société et priorisés par l’Union Européenne : changement climatique, santé, environnement, transition énergétique ou encore transition numérique.

Une exposition, montée à l'hôtel de région d'Amiens puis au siège de région de Lille, a permis notamment de mettre en lumière 6 projets : BOHEME, Fabricar3v, FuturoLeaf, IMPRESSIVE, MultiphysMicroCaps et TERAFOOD.

Exposition

Coup de projecteur sur les International Research Projects (IRP)

Les International Research Projects sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers. Ils permettent de consolider des collaborations déjà établies à travers des échanges scientifiques de courte ou moyenne durées. Ils ont pour objet l’organisation de réunions de travail ou de séminaires, le développement d’activités de recherche communes y compris des recherches de terrain, et l’encadrement d’étudiants.

IRP en en Métabolisme Intégratif - MetaboLIC

Le Projet de Recherche International en Métabolisme Intégratif est un projet conjoint entre l'Université de Lille, l'Imperial College de Londres et le CNRS ("Metabo-LIC"), établissant un partenariat à long terme servant de catalyseur pour les collaborations entre les communautés française et britannique. Il fait partie du Centre International de Recherche CNRS – Imperial pour la Science et la Technologie Transformationnelles.

Fondements et objectifs de l'IRP Metabo-LIC

La collaboration entre le CNRS, l’Université de Lille et l'Imperial College de Londres dans le domaine du métabolisme intégratif a débuté il y a deux décennies, grâce au du professeur Froguel, directeur de l'Unité Epigénomique du diabète (EGENODIA)1   et professeur de médecine génomique à Imperial College. De nombreux chercheurs du CNRS de l'Unité Mixte de Recherche et à Imperial College sont fortement impliqués dans plusieurs consortiums IMI (Imidia, Direct et Rhapsody) et européens (Metacardis, IMMEDIATE, OBELISK) et dans des projets du Medical Research Council (MRC) britannique. Ces étapes ont permis de construire une collaboration fructueuse entre l’Université de Lille, Imperial et le CNRS et ont servi de base à l'élargissement de la coopération.

L'IRP Metabo-LIC est situé au sein d'EGENODIA, au sein d’EGID au pôle recherche du CHU et de la Faculté de Médecine de l’Université de Lille.

Activités

Le concept scientifique original qui sous-tend ce nouveau programme IRP est axé sur la combinaison unique d'une expertise de premier plan en métabolomique, génomique, métabolisme moléculaire et science des données afin de relever les principaux défis actuels dans le domaine du métabolisme intégratif. Le programme de recherche sur le métabolisme intégratif associera de manière unique des Projets Phares scientifiques, des Thèmes Transversaux technologiques et un programme conjoint de formation doctorale afin de constituer une base de données probantes en science du métabolisme et de former la prochaine génération de scientifiques en métabolisme intégratif.

L'objectif global de cet IRP est de renforcer la recherche interdisciplinaire pour découvrir les mécanismes qui sous-tendent le métabolisme humain de base et accélérer l'innovation pour de nouveaux traitements et fournir une compréhension approfondie du métabolisme en maximisant le chevauchement entre les stratégies de recherche du CNRS et de l'Imperial College. Les objectifs de l'IRP sont les suivants :

1) consolider les collaborations au sein de l’IRP et l'effort de recherche stratégique par le biais des Projets Phares (c'est-à-dire Maps, Déterminants, Mécanismes et Précision) afin d'obtenir des résultats scientifiques probants, de générer de la propriété intellectuelle et d'appliquer ces connaissances du laboratoire au patient

2) Coordonner les ressources internes de l'IRP afin d'obtenir une efficacité maximale des technologies et des installations habilitantes couvertes par les Thèmes Transversaux (c'est-à-dire Molécules, Gènes, Données et Modèles).

3) Fournir une formation multidisciplinaire en technologies pour la recherche intégrative sur le métabolisme, en mettant l'accent sur le lien entre la science fondamentale et l'application clinique, en créant des opportunités de formation conjointe, notamment par le biais de bourses de thèse en support à l’internationalisation de l’Université de Lille et des Projets de Doctorat Conjoints entre le CNRS et Imperial College.

IRP

 

Formation

L'IRP se concentre sur la formation de la prochaine génération de scientifiques dans le domaine du métabolisme intégratif. Vous pouvez vous inscrire à plusieurs mastères et programmes de doctorat au sein de l’école Doctorale Biologie-Santé-Lille:

- le Mastère en biologie des systèmes

- la Precidiab graduate school

Membres du projet

Bureau

Prof. Marc-Emmanuel Dumas, FR IRP Director & Prof. Mark Thursz, UK IRP Director

Membres

Marc-Emmanuel Dumas, Amélie Bonnefond, Philippe Froguel, Christophe Breton, Inga Prokopenko, Morgane Baron, Stefan Gaget, Amna Khamnis, Sadia Saeed, Mickaël Chevalier, Francesc Puig Castellví, Romina Pacheco Tapia, Maxime Deslande

Contact : integrative-metabolism@egid.fr

Visiter le site conçu par l'Imperial College de Londres

  • 1EGENODIA - UMR8199 (IPL/INSERM/ULille/CHRU Lille/CNRS)