Luc Buée nouvel Académicien de l'Académie Royale de Médecine de Belgique
Félicitations à Luc Buée, Directeur de recherche, Directeur du Centre de Recherche en Neurosciences et Cognition de Lille élu à l'Académie Royale de Médecine de Belgique. Luc Buée est également Responsable du laboratoire Inserm "Alzheimer & Tauopathies" à l'Université de Lille. Situé sur le campus hospitalo-universitaire de Lille, son laboratoire appartient au Centre d'excellence de Lille sur les maladies neurodégénératives (LiCEND) et fait également partie du LabEx DISTALZ (consortium national sur la maladie d'Alzheimer).
Luc Buée est Directeur de Recherche au CNRS (DRCE CNRS), Directeur du Centre de Recherche en Neurosciences et Cognition de Lille et Responsable du laboratoire Inserm "Alzheimer & Tauopathies" à l'Université de Lille, France. Situé sur le campus hospitalo-universitaire de Lille, son laboratoire appartient au Centre d'excellence de Lille sur les maladies neurodégénératives (LiCEND) et fait également partie du LabEx DISTALZ (consortium national sur la maladie d'Alzheimer).
Luc Buée travaille sur la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées depuis plus de trente ans (>300 articles – facteur h de 73 en 2022). Il a commencé ses travaux sur le rôle des protéoglycanes dans la maladie d'Alzheimer pendant sa formation doctorale au Mount Sinai Medical Center, à New York. Il a obtenu un doctorat en neurosciences de l’Université de Lille en 1992. Il a d’ailleurs été un des pionniers à décrire dans des études anatomo-pathologiques les anomalies de la microvasculature dans les troubles neurodégénératifs. Son travail s’est ensuite focalisé sur la protéine microtubulaire tau, constituant majeur des filaments qui forment la dégénérescence neurofibrillaire, une des deux lésions cérébrales de la maladie d’Alzheimer. Il a ainsi participé à la caractérisation biochimique initiale des agrégats de tau dans certains troubles neurodégénératifs (le code-barres des tauopathies). Puis, il a développé des modèles expérimentaux pour mieux comprendre le rôle des modifications post-traductionnelles dans l'agrégation et la sécrétion de la protéine tau. Ces modèles expérimentaux sont maintenant largement utilisés non seulement pour valider des hypothèses étiopathogéniques comme la propagation de type prion mais aussi évaluer des stratégies thérapeutiques pour les tauopathies (immunothérapie, petites molécules, thérapie non médicamenteuse...). Avec son équipe, il a également découvert de nombreuses fonctions non microtubulaires de la protéine tau. Il travaille actuellement sur la perturbation de l’homéostasie cérébrale dans les tauopathies et en particulier, les conséquences physiopathologiques de la pathologie tau et leurs liens avec la pathologie amyloïde et l'inflammation dans la maladie d'Alzheimer.
Luc Buée appartient à différents conseils scientifiques et commissions scientifiques spécialisées (Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS), comité national des universités CNU69, Janssen Horizon, Rainwater Charitable Foundation, AD/PD™, AAIC...). Depuis 2017, il est l'organisateur du congrès Eurotau qui réunit, tous les deux ans, les spécialistes mondiaux de la protéine tau.
Il a reçu différents prix: le Prix Claude Pompidou pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer (2013), le Grand Prix Spécial des Sciences par la société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille (2014) et le Prix Bernadette et Pierre DUBAN (2020) de la Fondation pour la Recherche Médicale sur la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées.