La Vie de l'Institut Pasteur de Lille - Vingt mille lieues sous les mers

Médiation Scientifique

Saviez-vous que la recherche dans les fonds marins pouvait aider à trouver de nouveaux traitements pour les maladies humaines de la surface ? Et que les espèces des profondeurs détiennent un système immunitaire différent du nôtre ? Aurélie Tasiemski, enseignante-chercheuse au Centre d'Infection et d'Immunité de Lille (CIIL1 )nous explique l’importance de la recherche fondamentale sur ces « petites bêtes » qui la fascinent.

  • 1CIIL - CNRS/ Institut Pasteur Lille/ Université de Lille/ Inserm / CHU Lille

La biodiversité est une formidable ressource qui aide la communauté scientifique à comprendre comment fonctionne le vivant. « La recherche fondamentale est extrêmement importante ! Lorsque des espèces sous-marines s’éteignent, au bout du compte ça nous prive de clés pour trouver des réponses aux les problèmes de la surface », assure Aurélie. « Il faut prendre le temps d’observer le vivant. Par exemple, si un chercheur ne s’était pas intéressé à un petit vers qui vit sur les côtes bretonnes, notre capacité à réussir les greffes humaines ne serait au même niveau. »

Le métier d’Aurélie Tasiemski ne s’arrête pas là. La scientifique a exploré à plusieurs reprises les fonds marins à des milliers de mètres sous la surface. « On plonge environ 6/7h. On part sur un gros bateau dans lequel est embarqué le sous-marin et quand les conditions de mer sont favorables, on plonge pour réaliser des prélèvements. ». Une aventure encore inimaginable il y a quelques années pour Aurélie. « La première fois que j’ai embarqué, je pensais que ça ne se reproduirait jamais. Je ne voulais pas dormir, pour pouvoir profiter de chaque instant à bord du sous-marin ! C’est vraiment la plus belle chose qui me soit arrivée ! »

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Contact

Aurélie Tasiemski
Professeur des Universités